L’hypocrisie, l’idéologie et la collusion de la Commission européenne avec des associations woke, ça suffit !

Stop au militantisme et au financement du wokisme par l'Europe
La Commission européenne consulte actuellement « les personnes intéressées » afin d’élaborer sa « stratégie de l’UE pour l’égalité des personnes LGBTIQ¹ pour la période 2026-2030 »².
Cette stratégie, qui prétend défendre l’égalité vise en réalité, comme l’expérience le montre, à promouvoir et à faire avancer des revendications communautaristes et fondées sur l’idéologie du genre.
Si les citoyens et les associations peuvent défendre et soutenir les revendications de leur choix, même clivantes et sans fondement scientifique, ce n’est pas le cas de la Commission européenne qui est tenu, notamment, de respecter le traité de fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) et le principe de subsidiarité en matière familiale et donc sociétale.
Le caractère militant de ce projet est d’autant plus inacceptable que ces revendications font fi de la réalité humaine sexuée, mais aussi des implications majeures pour les enfants qui peuvent être délibérément privés de père ou de mère suivant cette idéologie. En effet, ces revendications, qui concernent notamment la procréation et la filiation (PMA sans père et GPA), portent atteinte au « droit de l’enfant de connaître ses parents et, dans la mesure du possible, d’être élevé par son père et sa mère » (article 7 de la Convention internationale des droits de l’enfant, CIDE).
Nous dénonçons aussi l’hypocrisie et les mensonges réitérés de ceux qui réinterprètent cet article 7 de la CIDE en faisant croire que les adultes qui ont commandé un enfant, par GPA par exemple, sont les « parents » que l’enfant à le droit de connaître. Le sens de ce texte, à interpréter sur la base de l’intention des rédacteurs comme tout juriste le sait, est bien de protéger le droit de l’enfant à connaître son père et sa mère, ceux dont il est né. Ce texte implique donc, en réalité, de ne pas séparer l’enfant de sa mère et d’interdire la GPA. Le soutien apporté par la Commission européenne aux associations qui militent pour la GPA est donc une aberration humaine, mais aussi juridique.
Nous dénonçons les objectifs de cette stratégie parce qu’ils sont également d’intégrer l’idéologie du genre et l’agenda LGBTQ dans toutes les politiques publiques, notamment éducatives ; d’étendre un « crime de haine » qui vise, en réalité, à faire taire tout ce qui ne partagent pas ce militantisme, ainsi que la poursuite du financement européen de l’agenda LGBTIQ.
En effet, pour construire cette stratégie, la Commission européenne prévoit de poursuivre sa collaboration avec les « organisation de défense des droits LGBTIQ ». Ces associations sont connues : ILGA, Transgender Europe, l’organisation Intersex International Europe, l’organisation des jeunes et étudiants lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer et intersexués et la conférence lesbienne d’Europe et d’Asie centrale. Elles ont déjà signé un « accord-cadre de 4 ans » au cours desquels elles ont reçu de la Commission européenne 12,4 millions d’€³ entre 2020 et 2024. Il s’agit donc là de leur refaire un chèque pour continuer à militer.
Le système consiste ainsi à financer des associations pour qu’elles alimentent la Commission européenne en projets militants qui seront ensuite mis en œuvre par la Commission !
Ce système et cette collusion sont inacceptables, et encore davantage à l’heure où l’Europe est confrontée à une situation internationale à hauts risques d’extensions des conflits comme des difficultés économiques et budgétaires.
Nous demandons aux dirigeants, membres et hauts fonctionnaires de la Commission européenne, mais aussi aux membres du Parlement et au Conseil de l’Union européenne de mettre un terme à ce prosélytisme communautariste et à son financement par l’argent des contribuables français et européens.
¹ LGBT pour lesbien, gay, bi, trans, intersexe, queer.
² Stratégie de l’UE pour les personnes LGBTIQ 2026-2030
³ Communication de la commission au parlement européen (voir p.13)
Signatures récoltées